mercredi, janvier 8, 2025
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Candidat déclaré à la course pour la présidentielle camerounaise 2025, David Awono dévoile sa Profession de foi [ Document ]

 

LE CHOIX DU CAMEROUN PROFOND – FACE À L’IMPÉRATIF DU RÊVE COLLECTIF

Profession de foi de David AWONO

 

Peuples du Cameroun, Autorités traditionnelles,

Autorités religieuses, civiles et militaires, Toute la classe politique nationale, Éminentes figures de l’opposition, Diaspora camerounaise de tous horizons, Chers jeunes,

Chers concitoyens,

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

 Nous sommes des personnages d’un film en cours de réalisation depuis les sombres jours de l’accession de notre pays à un simulacre d’indépendance.

De manière consciente ou non, tous les Camerounais, et surtout ceux qui sont aux affaires, jouent le rôle qu’on veut bien leur assigner ; puis, quittent la scène. Derrière les rideaux, c’est la France, supposée, depuis la proclamation de l’indépendance, être partie, qui tire les ficelles jusqu’à ce que la situation lui échappe, et que les peuples du Cameroun deviennent alors maîtres de leur propre destin.

 

 

Le dénouement final de ce scénario palpitant ne laisse planer aucun doute. Mais, beaucoup en sont encore à se demander si notre pays n’est pas au bord de l’implosion. Il ne faut pas balayer ces craintes d’un revers de la main.

  • La guerre contre la secte Boko Haram sévit à l’Extrême-
  • Les menaces sécessionnistes secouent les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de notre pays.
  • Et les incursions récurrentes des rebelles centrafricains en territoire camerounais font des victimes dans la région de l’Est.
  • Indépendamment du fait de vivre dans une région relativement en paix, nous payons tous la note salée des crises multiformes sus évoquées.
  • Le panier de la ménagère n’a de cesse de s’alléger, au point de s’assimiler à une passoire dont les perforations fusionnent au rythme exponentiellement trépidant de la vie chère.
  • La jeunesse diplômée, sans emploi, n’a plus d’autres choix que se débrouiller, tant bien que mal.
  • Les discours de haine dans les médias sociaux dressent les communautés les unes contre les autres.
  • La République est branlante dans ses Tout va dans tous les sens ! On dirait un navire sans gouvernail pris dans le double étau étourdissant d’un tangage et d’un roulis de force croissante.

 

Au regard de ce tableau quasi lugubre, vous êtes bien fondés à vous interroger. Quelle magie fera notre candidat, votre humble serviteur, pour vous faire sortir de l’ornière ?

Que fera-t-il pour y arriver ?

Quelle vision glorieuse du Cameroun votre candidat à la course pour la présidentielle 2025 aimerait-il partager avec vous ?

Avant de répondre à ces questions, voyons déjà pourquoi il serait peu sage pour la classe dirigeante actuelle de céder à toute tentative de se maintenir au pouvoir. Pourquoi est-il urgent de passer le témoin à une nouvelle élite politique nationale ?

 

LA SURVIE DU RÉGIME À TOUT PRIX ET À TOUS LES PRIX ?

 Beaucoup ont peur de l’arrivée d’un nouvel homme à Etoudi, au motif que ce dernier pourrait actionner la reddition des comptes. À un moment où certains ministres en fonction sont épinglés par des enquêtes judiciaires, il y en a qui s’imaginent déjà en prison dans ce scénario terrifiant. L’on comprend donc qu’ils fassent feu de tout bois pour rester aux affaires jusqu’au dernier soupir.

Cette option politique serait pourtant lourde de conséquences. C’est l’avenir de tout un pays qui serait ainsi compromis au profit d’intérêts égoïstes. Des générations de Camerounais continueraient de payer les frais de l’inertie d’une classe politique vieille, fatiguée et usée. Une classe déconnectée des réalités et aspirations populaires légitimes, outrancièrement dépensière et davantage soucieuse de son train de vie.

Il est évident que les deux premiers acteurs de l’histoire politique du Cameroun indépendant ont, peu ou prou, fait le jeu du colon qui, de manière curieuse, a refusé l’indépendance à ceux qui l’avaient exigée avec véhémence pour l’accorder, en apparence, à ceux qui n’en voyaient pas l’urgence. Ce fut évidemment dans l’unique but inavoué de préserver les intérêts de la France. La nouvelle classe politique doit avoir le courage de couper ce cordon néocolonial qui maintient le pays à quai. On a donc besoin d’une personne émanant du Cameroun profond, un individu toujours près du sol, par son expérience de la souffrance qu’inflige la difficulté du Camerounais lambda à satisfaire ses besoins alimentaires primitifs… Un homme armé du désir de porter le flambeau de la rupture.

 

 

Pour beaucoup d’observateurs, le Cameroun serait une bombe à retardement. Des oiseaux de mauvais augure prédisent le chaos après la sortie de scène du Président Paul Biya. Nous avons donc besoin d’un leader rempli de sagesse qui saura déjouer tous ces scénarii apocalyptiques ayant pignon sur rue. La classe politique actuelle n’a rien à craindre pour autant qu’elle nous évite d’autres bains de sang inutiles en cette période délicate. La Nation, à travers celui qui l’incarnera au plus haut niveau, saura lui être reconnaissante en proportion de son intervention volontaire en faveur d’une dévolution démocratique et pacifique du pouvoir.

Quoi qu’il arrive, en cette année électorale, j’ose croire encore, que vous, qui êtes actuellement aux manettes du pouvoir à Yaoundé, aurez un sursaut patriotique pour enclencher et respecter les mécanismes institutionnels prévus par notre Constitution. C’est la voie royale pour maintenir la paix dans notre beau pays. Ne prêtez pas le flanc à ceux qui cherchent des failles pour semer le trouble, la confusion et la désolation. Faut-il le rappeler, « le pouvoir ne se donne pas. Il s’arrache ! » Vous n’avez donc pas à le servir sur un plateau doré à qui que ce soit. Fût-il le Président sortant ou son fils ! Organisez des élections libres, équitables et transparentes.

 

LA CONFISCATION DU POUVOIR EST LA RACINE DE TOUS LES MAUX DONT SOUFFRE NOTRE PAYS

Tout part de l’indépendance confisquée ! La France, acculée par les nationalistes qui la pressaient de partir, a trouvé une ruse pour partir sans partir véritablement ou encore pour feindre de partir et rester finalement. La longévité au pouvoir des deux premiers présidents de la République a été savamment orchestrée.

Qu’en est-il du président de la troisième République ? Devra-t-il, lui aussi, s’éterniser au pouvoir ? Pas du tout ! Toute personne qui lorgnerait actuellement le pouvoir dans une logique de confiscation ou de prédation n’est pas qualifiée pour diriger le Cameroun qui se profile à l’horizon de l’après Paul Biya ! Les enjeux de l’heure sont si impérieux que vous ne devez pas vous tromper de casting. Le prochain président de la République devra entrer en scène pour restaurer la souveraineté de nos peuples et mettre le pays sur la voie du développement durable. Pour mener des réformes profondes, sans calculs politiciens, il devra s’engager tout en se sachant inéligible à sa propre succession. Une fois sa mission accomplie, il devra aussitôt quitter le pouvoir, la tête haute, au terme d’un mandat de sept ans ! Mais, pourquoi sept ans ? La raison tient tout simplement au respect de la Constitution en vigueur, attendu que c’est elle qui servira à élire le nouveau président. À mon humble avis, un septennat sera largement suffisant pour que le prochain président joue pleinement son rôle et passe le témoin.

 

 

Il ne faut pas se voiler les yeux. Le Cameroun a un sérieux problème de gouvernance, conséquence directe de la confiscation du pouvoir. Tout est concentré entre les mains d’un seul homme ! Pour évacuer définitivement cette question, il faut absolument revoir le fonctionnement des institutions de la République qui est aujourd’hui grippé par l’hypercentralisme dont les tares, telles les métastases d’un cancer, se répandent dans tout l’appareil de l’État, créant ainsi un malaise social généralisé. La séparation des pouvoirs et l’effectivité de l’autonomie des régions ou des États sont donc des impératifs catégoriques. Non seulement le législatif et le judiciaire ne doivent plus être à la remorque de l’exécutif, mais aussi, les collectivités décentralisées doivent disposer des moyens nécessaires pour impulser le développement local.

Par ailleurs, la question tant redoutée, par le régime en place de la forme de l’État, ne doit pas être éludée. Certains concitoyens appellent le fédéralisme de tous leurs vœux. Une guerre en lien avec cette revendication a déjà fait couler trop de sang. Ce problème devrait donc être abordé en toute franchise et soumis aux peuples du Cameroun qui en décideront par voie référendaire. Un nouveau code électoral consensuel devrait être élaboré avec la participation de la société civile et de l’opposition. La constitution révisée ne devrait plus jamais ressembler à un morceau de tissu que le président en exercice se taillerait sur mesure, à sa guise, avec la complicité des députés acquis à sa cause. Le référendum devra être la seule voie d’introduire un amendement. Le peuple retrouvera ainsi sa souveraineté et l’exercera pleinement.

Mais, quelle vision glorieuse du Cameroun votre candidat à la course pour la présidentielle 2025 aimerait-il partager avec vous ?

 

UNE VISION GLORIEUSE DU CAMEROUN

« Si quelqu’un rêve seul, ce n’est qu’un rêve. Si plusieurs personnes rêvent ensemble, c’est le début d’une réalité ! »

Peuples du Cameroun,

 Rêvons d’un Cameroun nouveau ayant à sa tête un nouveau président de la République en octobre 2025 ; un Cameroun nouveau articulé autour d’institutions fortes, dirigées par des hommes et des femmes intègres au service d’un peuple souverain.

Rêvons d’un pays nouveau où le Président de la République est un justiciable ; un pays nouveau où le chef de l’État peut être convoqué par la justice ou l’assemblée nationale pour répondre de ses actes.

Rêvons d’un Cameroun nouveau où l’exécutif n’entre pas en collusion avec le législatif et le judiciaire pour dépouiller le peuple de tous ses droits ; un Cameroun nouveau où les trois pouvoirs sont parallèles et distincts.

Rêvons d’un pays nouveau où la démocratie représentative n’est pas une arnaque politique ; un pays nouveau où le peuple est maître du jeu.

Rêvons d’un Cameroun nouveau où les dirigeants ont l’onction du peuple, et non l’adoubement du système ; un Cameroun nouveau où la légitimité est un maître mot.

 

Rêvons d’un pays nouveau où la justice n’est pas aux ordres et où chaque citoyen se sent en sécurité, parce qu’il est protégé ; un pays nouveau où la justice est rendue en toute indépendance et impartialité.

Rêvons d’un Cameroun nouveau où l’impunité n’a plus droit de cité ; un Cameroun nouveau où l’auteur de chaque crime est poussé dans ses derniers retranchements, et ramené devant la justice pour répondre de ses actes.

Rêvons d’un pays nouveau où l’armée républicaine ne prend pas des allures d’une milice privée à la solde de quelques particuliers ; un pays nouveau où la police ne se comporte pas en bourreau envers des civils sans défense.

Rêvons d’un Cameroun nouveau où les personnes en position de pouvoir savent et soupirent après l’intérêt du peuple ; un Cameroun nouveau où les décideurs ne sont pas obnubilés par leurs propres avantages au point de porter préjudice aux générations à venir.

Rêvons d’un pays nouveau où les agents publics sont plus heureux de servir que d’être servis ; un pays nouveau où l’éthique est promue et le vice réprimé.

Rêvons d’un Cameroun nouveau où le nanti n’écrase pas le défavorisé ; un Cameroun nouveau où les grands sont un rempart pour le bas peuple.

Rêvons d’un pays nouveau où les contrats économiques au sommet de l’État sont d’abord portés à la connaissance du peuple avant leur signature ; un pays nouveau où cessera la prédation des ressources naturelles au profit des particuliers et des

étrangers ; un pays où les générations futures ne paieront plus le tribut de l’incurie et de la boulimie de la classe dirigeante.

Rêvons d’un Cameroun nouveau où la richesse nationale redevient un bien essentiellement distribuable ; un Cameroun nouveau où les opportunités ne sont pas l’apanage d’une minorité de privilégiés ;

Rêvons d’un pays nouveau où le recours à l’endettement auprès des institutions financières internationales procède d’une réflexion structurée et structurante ; un pays nouveau où l’emprunt obligataire de l’État est un outil de développement et de redistribution des fruits de la croissance ;

 

 

Rêvons d’un Cameroun nouveau où toutes les mairies sont actionnaires de toutes les entreprises d’État de première catégorie ; un Cameroun nouveau où les communes disposent des moyens nécessaires à la bonne conduite des politiques publiques dans la perspective d’un développement local accéléré.

Rêvons d’un pays nouveau où chaque mairie dispose de sa propre chambre de commerce et l’anime convenablement ; un pays nouveau où tous les travailleurs locaux des secteurs productifs sont enregistrés et actionnaires de la chambre de commerce locale correspondante.

Rêvons d’un Cameroun nouveau où les opposants ne sont pas clochardisés et tournés en dérision quand ils ne sont pas muselés ; un Cameroun nouveau où l’opposition joue bien son rôle de contre-pouvoir et constitue une force de proposition prise au sérieux.

Rêvons d’un pays nouveau où il n’y a pas mille et un partis politiques qui s’embrouillent dans les jeux du pouvoir ; un pays nouveau à deux tendances ouvertes à des primaires pour désigner chacune son candidat.

Rêvons d’un Cameroun nouveau où le choc des idées contradictoires est dépassionné et laisse jaillir l’éclat de la raison et de la vérité ; un Cameroun nouveau où l’arrogance et la suffisance de la classe dirigeante n’ont pas de place.

Rêvons d’un pays nouveau où un dépositaire du pouvoir ancestral ne peut être démis par un acte administratif ; un pays nouveau où l’autorité traditionnelle n’est pas réduite à servir de simple auxiliaire d’administration, manipulée à des fins partisanes par le régime en place.

 

 

Rêvons d’un Cameroun nouveau où personne ne sera inquiété pour ses convictions politiques ou religieuses. Un Cameroun où il est tout à fait légitime d’aspirer à l’ascension sociale ou politique, à quelque niveau que ce soit, sans faire l’objet de représailles ou d’un procès en sorcellerie.

Rêvons d’un pays nouveau où tout le monde se sent mieux qu’ailleurs ; un pays nouveau où la diaspora n’est pas contrainte de se maintenir en exil.

Rêvons d’un Cameroun nouveau où l’enclavement n’est pas une sanction infligée à certaines communautés du fait de leurs positions politiques d’hier ou d’aujourd’hui ; un

Cameroun nouveau où toutes les régions sont reliées les unes aux autres par des autoroutes dignes de ce nom.

Rêvons d’un pays nouveau où la ville d’Ebolowa dans la région du Sud est reliée par autoroute à la ville de Maroua dans la région de l’Extrême-Nord. Un pays nouveau où la ville de Bamenda dans la région du Nord-Ouest est reliée par autoroute à la ville de Bertoua dans la région de l’Est.

Rêvons d’un Cameroun nouveau dans lequel la ville de Tiko est la place aéroportuaire de renom qu’elle aurait dû être au sortir du simulacre d’indépendance ; un Cameroun où une autoroute moderne longe le plan de mer de la ville de Campo, dans l’Océan, au Sud, à la ville d’Ekok dans la Manyu, au Sud-Ouest.

Rêvons d’un Cameroun nouveau articulant son développement industriel autour de technopoles véritables.

Rêvons d’un Cameroun nouveau où la fortune publique n’est pas dilapidée ; un Cameroun nouveau où la dépense est équilibrée et rationnelle.

Rêvons d’un pays nouveau où il est permis de rêver ; un pays nouveau où les enfants du pays rêvent ensemble et où le rêve féconde le développement.

 

 

Rêvons d’un Cameroun nouveau où l’âge de la retraite est sacré et où la jeunesse est encadrée et préparée pour assurer la relève ; un Cameroun nouveau où les aspirations profondes des jeunes sont prises en compte.

Rêvons d’un pays nouveau où les jeunes peuvent développer pleinement leur potentiel ; un pays nouveau où notre jeunesse, reconnue pour son dynamisme et ses talents, peut donner libre cours à son imagination fertile et faire éclore son génie.

Rêvons d’un Cameroun nouveau où les centaines de milliards investis sur les programmes des jeunes ont un impact réel sur leur vie au quotidien ; un Cameroun nouveau où des jeunes ayant bénéficié d’un accompagnement, parviennent à créer des entreprises solides et stables qui emploient d’autres personnes.

Rêvons d’un pays nouveau où la promotion au poste de directeur général d’une entreprise publique, s’opère au moyen d’un appel à candidatures, d’une présélection et d’une audition par l’assemblée nationale ; un pays nouveau où les élus de la Nation ont les mains libres pour ouvrir des enquêtes parlementaires, en cas de soupçon de détournement.

Rêvons d’un Cameroun nouveau où les droits des consommateurs sont protégés ; un Cameroun nouveau où les citoyens ne sont pas jetés en pâture aux magnats du monde des affaires.

 

 

Rêvons d’un pays nouveau où le très haut débit est une réalité ; un pays nouveau où la communication est une porte ouverte à l’emploi, à l’éducation, à la santé et à la sécurité ; un Cameroun nouveau où l’excellence en matière d’économie numérique est un cadre d’exercice du leadership économique sous-régional.

Rêvons d’un Cameroun nouveau où le mérite est récompensé du vivant de nos héros et légendes ; puis, célébré davantage à titre posthume ; un Cameroun nouveau où les génies et les vaillants de la Nation ne meurent pas à petit feu.

 

Rêvons d’un pays nouveau où le travail n’est pas un luxe réservé à certains privilégiés et où l’incompétence n’a pas lieu d’être ; un pays nouveau où l’on cultive le goût de l’effort et l’amour du travail bien fait.

Rêvons d’un Cameroun nouveau où notre diversité linguistique est un atout ; un Cameroun nouveau où chaque langue ancestrale emploie et nourrit la communauté qui la parle.

Rêvons d’un pays nouveau où chaque enfant parle la langue de ses ancêtres ; un pays nouveau où nos langues sont outillées pour s’adapter à l’évolution du monde.

Rêvons d’un Cameroun nouveau où chaque citoyen parle au moins deux langues nationales ; un Cameroun nouveau où chacun parle au moins la langue de ses ancêtres et le camerounais, langue nationale minoritaire imposée à tous.

 

DU RÊVE À LA RÉALITÉ

 Passons du rêve à la réalité. Levons-nous comme un seul l’homme et prenons le pouvoir en octobre 2025. Comment le ferons-nous concrètement ?

Par une sorte de révolution tranquille. Vous n’avez pas besoin de sortir dans les rues pour dire votre ras-le-bol. Pas besoin de saccager les édifices où d’endommager les routes qui sont déjà dans un état piteux. Pas besoin non plus de vous en prendre aux forces de maintien de l’ordre qui sont là, nuit et jour, pour veiller sur nous et nos biens.

Mais rassurez-vous, nous avons une arme redoutable entre les mains : l’application mobile Kamerlingua. Votre candidat à l’élection présidentielle 2025 a conçu et mis sur pied une plateforme qui ambitionne de créer des emplois dans toutes les communautés linguistiques du pays.

 

L’application a vocation à offrir des contenus textes, audios et vidéos dans toutes nos langues ancestrales avec l’objectif de donner à chaque citoyen la possibilité de se réapproprier sa langue et sa culture.

Bien plus, l’application Kamerlingua crée de la valeur marchande pour nos langues dans le cadre d’un marché national avec des visées d’internationalisation. Une véritable arme de développement et de construction massive au service des peuples du Cameroun !

Pour tourner définitivement la page de ce vieux régime quarantenaire, qui nous a fait voir de toutes les couleurs, j’invite donc les Camerounais du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest à se mobiliser massivement autour de cette application mobile d’intérêt national. En très peu de temps, cet outil nous permettra de combler notre besoin de retour aux sources et d’avoir les moyens de notre politique. Mais ce n’est pas tout !

Inscrivez-vous, en masse et à temps, sur les listes électorales pour être en capacité de faire un choix éclairé le moment venu, dans le secret de l’isoloir !

 

Peuples du Cameroun,

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

 

Aujourd’hui, nous sommes face à notre destin commun. Quel Cameroun voulons-nous pour nous-mêmes et pour nos enfants ?

 

Mobilisons-nous en 2025 pour donner une ultime chance à notre pays.

 

En lieu et place du noir et du désespoir qui caractérisent la fin de ce régime qui n’a que trop durer, nous vous vendons la carte de l’espoir et de l’affranchissement.

Faisons le choix d’un Cameroun nouveau, un Cameroun sur la rampe du développement durable et de la prospérité !

 

 

Vive les peuples des montagnes, des plateaux et des plaines ! Vive les peuples de la forêt, de la savane et de la steppe !

Vive les peuples du Cameroun ! »

 

 

 

 

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