►►La situation sécuritaire et humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a atteint un « niveau alarmant ». Selon le ministère congolais de la Santé, depuis le mois de janvier, « le conflit a provoqué, entre autres, la mort de plus de 7.000 compatriotes », a déclaré lundi à Genève la Première ministre congolaise, Judith Suminwa Tuluka, lors de la 58e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
GENEVE- La situation sécuritaire et humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a atteint un « niveau alarmant ». Selon le ministère congolais de la Santé, depuis le mois de janvier, « le conflit a provoqué, entre autres, la mort de plus de 7.000 compatriotes », a déclaré lundi à Genève la Première ministre congolaise, Judith Suminwa Tuluka, lors de la 58e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
« Il m’est impossible de vous décrire les cris et les larmes de millions de victimes de ce conflit », a ajouté Mme Tuluka, selon qui on compte « des millions de déplacés sans abri, dont la plupart des camps ont été détruits par les forces d’occupation ».
La Première ministre a exigé des sanctions dissuasives pour mettre fin aux massacres et restaurer l’ordre et la sécurité à Goma, à Bukavu et dans d’autres localités sous occupation.
Elle a appelé la communauté internationale à renforcer son soutien humanitaire et à fournir des ressources pour permettre une bonne prise en charge des milliers de blessés et de déplacés.
Mme Tuluka a par ailleurs exprimé la gratitude de la RDC au Conseil des droits de l’Homme pour l’adoption d’une résolution, le 7 février dernier, ouvrant la voie à la mise en place de la mission d’établissement des faits et de la commission d’enquête indépendante, et s’engageant à faciliter le travail de la commission d’enquête indépendante qui sera mise sur pied pour documenter les violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Elle a également salué l’adoption à l’unanimité de la résolution du Conseil de sécurité du 21 février enjoignant clairement au Rwanda de quitter le territoire congolais et de cesser tout son soutien au Mouvement du 23-Mars (M23).
By Xinhua