Cameroun : les financiers d’actes terroristes bientôt traqués à l’international
▌ Les financiers d’actes de terrorisme doivent répondre doivent répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes.
▌Maitre Emmanuel Nsahlai et ses collaborateurs au regard de l’incident de Nkambé le 11 février 2024, jour de célébration de la Fête de la Jeunesse au Cameroun, ont tenu une conférence de presse à Yaoundé le 22 février pour appeler à l’aide internationale, pour la poursuite, le jugement et la condamnation de ces « financiers de guerre » tapis dans l’ombre en occident.
Afrique54.net | Le 11 février 2024, le Cameroun a encore pleuré ses fils et ses filles dans la partie anglophone du pays. Des territoires séparatistes ont été sans pitié pour les familles alors que l’on célébrait la Fête de la Jeunesse sur l’étendue du triangle national.
Des Pleurs et des grincements de dents, il fallait bien expliquer à l’opinion publique nationale et internationale ce qui s’est réellement passé ce fameux jour dans la localité de Nkambé dans la région du Nord-ouest. L’initiative a été prise par Maitre Emmanuel Nsahlai et ses collaborateurs du cabinet juridique Nsahlai. A travers une conférence de presse donnée à Yaoundé, capitale politique du Cameroun, l’on retient que les auteurs de l’incident de Nkambé tapis dans l’ombre en Occident n’auront plus le sommeil tranquille.
Selon Emmanuel Nsahlai, avocat international, ces hommes sans foi ni loi seront traqués dans leur pays de résidence, extradés si possible au Cameroun pour qu’ils répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes du pays. Pour ce faire, des actions concrètes sont posées. Il s’agit notamment de la saisine de la Cour Pénale Internationale (CPI) par des plaintes formelles.
Maitre Emmanuel Nsahlai et ses collaborateurs ont également pris contact avec le Comité de lutte contre le terrorisme aux Nations Unies. D’autres plaintes ont été déposées au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. Un centre d’assistance aux victimes d’actes terroristes séparatistes a déjà vu le jour pour soutenir matériellement et psychologiquement les victimes.
Enough is enough
Au cours de cette conférence de presse, l’on apprendra avec Maître Emmanuel Nsahlai que les financiers de la crise anglophone sont en Allemagne, Norvège, France, Angleterre, Etats-Unis…). Il faut les traquer pour un retour au calme ou encore les mettre hors d’état de nuire. L’internationaliste appelle dans son plaidoyer la communauté internationale à tenir la main tendue du gouvernement camerounais et de son cabinet juridique pour que justice soit rendue aux victimes des actes de barbarie dans le NOSO car, « chaque vie perdue laisse une marque indélébile. Leurs rêves, leurs rires éteints trop tôt ».
L’on ne saurait vivre en paix dans un pays étranger et plonger la terre des ancêtres dans le chaos. « Trop c’est trop » disait Maître Emmanuel Nsahlai. Des bains de sang, l’incident de Nkambé est une autre goutte d’eau qui fait déborder le vase. L’explosion qui a déchiré cette partie du pays le 11 février 2024 était un acte terroriste, c’est une violation des droits de l’Homme. Ceux qui financent leurs auteurs doivent répondre devant la justice.
Maître Emmanuel Nsahlai pince sans rire que ce combat peut être gagné avec justice un minimum de volonté pour répondre à une des questions des journalistes « parfois la justice marche lentement mais arrive toujours à destination (…). Nous devons tenir l’expertise juridique pour tenir les auteurs responsables(…) Nos tribunaux doivent résonner des cris des victimes).
Un espoir pour les victimes ?
Les victimes de ces actes barbares dans le NOSO peuvent compter sur l’appui du gouvernement et aussi sur le cabinet juridique piloté par Maître Emmanuel Nsahlai. Avec ses collaborateurs, ils ont créé un Centre d’Assistance pour leur apporter le soutien, matériel, et psychologique. Le centre dénommé CAVAT, qui redonne espoir de vie à toutes ces victimes du 11 février dernier.
L’avocat international appelle tous les camerounais et la communauté internationale à mettre la main dans la pâte pour « surmonter les forces de division » pour que la paix règne définitivement au NOSO. La crise anglophone a déjà fait selon lui plus de 6000 victimes.
La plupart de ces victimes appellent le gouvernement camerounais à plus de sérieux dans la diligence des dossiers déposés pour certaines d’entre elles sur la table de décideurs de ce pays. A en croire leurs témoignages, il manque de tact, et surtout les soucis impératif d’alléger la souffrance des victimes. Leurs dossiers trainent dans des bureaux au moment où elles n’ont que les yeux tournés vers ces décideurs. Pour que les choses aillent mieux.
L’absence d’effort au niveau décisionnel peut entraîner des révoltes voir un durcissement de ton et retour à la guerre contre son propre pays.A travers cette conférence de presse, le message certainement ne va pas tomber dans les oreilles des sourds.
© Afrique54.net | Jean Baptiste Bidima