Pollution plastique : Vers l’adoption d’un instrument international et juridiquement contraignant
► La deuxième session du Comité Intergouvernemental de Négociation (CNI), chargé d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique se tiendra du 29 mai au 02 juin 2023.
© Afrique54.net │ La deuxième session du CNI chargé d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans le milieu marin, est prévue du 29 mai au 02 juin 2023, au siège de l’UNESCO à Paris, en France. La session sera précédée de consultations régionales le 28 mai 2023, au même endroit.
Participants au CNI
Conformément à la résolution 5/14 de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA) intitulée : ’’Mettre fin à la pollution plastique : vers un instrument international juridiquement contraignant,’’ la participation au Comité de Négociation Intergouvernemental devrait être ouverte à tous les Etats membres des Nations Unies et aux membres des institutions spécialisées de l’ONU, aux organisations régionales d’intégration économique et aux parties prenantes concernées, conformément aux règles applicables des Nations Unies.
Dans la même résolution, l’ANUE a demandé au Directeur Exécutif de faciliter la participation, la coopération et la coordination étroites avec les instruments et initiatives régionaux et internationaux pertinents et toutes les parties prenantes concernées dans le cadre du mandat du Comité.
Achever les négociations d’ici fin 2024
En février 2022, lors de la reprise de la cinquième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement, une résolution historique (5/14) a été adoptée pour élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans le milieu marin avec l’ambition achever les négociations d’ici fin 2024. L’instrument doit être basé sur une approche globale qui aborde le cycle de vie complet du plastique.
L’augmentation rapide des niveaux de pollution plastique représente un grave problème environnemental mondial. Cela a un impact négatif sur les dimensions environnementales, sociales, économiques et sanitaires du développement durable. Dans un scénario de statu quo et en l’absence d’interventions nécessaires, la quantité de déchets plastiques entrant dans les écosystèmes aquatiques pourrait presque tripler, passant d’environ 9 à 14 millions de tonnes par an en 2016 à 23 à 37 millions de tonnes par an d’ici 2040.
© Afrique54.net │ Eugène Messina