La Corée du Nord teste un autre engin de la mort, « drone nucléaire » d’attaque sous-marine capable de provoquer un « tsunami radioactif »
► Selon les médias officiels, le leader nord-coréen Kim Jong-un a supervisé les tests d’un drone nucléaire d’attaque sous-marine au large du comté de Riwon, dans la province du Hamgyong du Sud.
Afrique54.net | Lancé dans la course folle à l’armement comme d’autre puissance militaire, la régime de Pyongyang veut se doter d’un cet autre engin de la mort capable de provoquer un « tsunami radioactif ».
Le 24 mars 2023, la Corée du Nord a affirmé avoir procédé, sous la supervision générale du leader du pays Kim Jong-un, à l’essai un drone d’attaque nucléaire sous-marin capable de déclencher un « tsunami radioactif », selon les médias officiels.
En effet, selon Pyongyang Times, « un nouveau système d’arme d’attaque sous-marine a été testé du 21 au 23 mars » dernier.
« Le drone nucléaire sous-marin d’attaque, qui a été déployé mardi pour un exercice au large du comté de Riwon, dans la province du Hamgyong du Sud, a atteint le point cible dans les eaux de la baie de Hongwon, un port ennemi fictif, et son ogive d’essai a explosé sous l’eau jeudi après-midi, après avoir suivi une trajectoire ovale et sinueuse à une profondeur sous-marine de 80 à 150 mètres dans la mer de l’Est de la Corée pendant 59 heures et 12 minutes », relate le média nord-coréen.
Et de préciser que la mission de cette nouvelle arme stratégique nucléaire sous-marine « est de s’infiltrer furtivement dans les eaux opérationnelles et de produire un tsunami radioactif de grande ampleur par explosion sous-marine afin de détruire les groupes de navires de guerre et les principaux ports opérationnels de l’ennemi. »
« Pas d’impact négatif sur la sécurité des pays voisins »
Soulignant que ces « exercices de test et de lancement d’armes majeures n’ont pas eu d’impact négatif sur la sécurité des pays voisins », les autorités nord-coréennes, ont indiqués que « l’exercice a également permis de vérifier une fois de plus la fiabilité opérationnelle des dispositifs de contrôle des explosions nucléaires et des détonateurs en appliquant le mode de frappe de l’explosion en vol (à 600 mètres au-dessus de la cible) à deux missiles différents. »
Faut-il le souligner. Deux missiles stratégiques de croisière de type « Hwasal-1 » et deux missiles stratégiques de croisière de type « Hwasal-2 » ont été lancés à Jakto-dong, dans le district de Hungnam, à Hamhung City, dans la province du Hamgyong du Sud.
Pour Pyongyang, ils « ont atteint avec précision les cibles fixées dans la mer de Corée orientale après avoir volé sur leurs orbites ovales et 8 programmées de 1 500 km et 1 800 km de long pendant respectivement 7 557 à 7 567 secondes et 9 118 à 9 129 secondes. »
Entre bluff et peur
Les experts internationaux parlent du ‘‘bluff’’. « Un drone sous-marin à capacité nucléaire devrait être accueillie avec scepticisme », estime le professeur Leif-Eric Easley de l’université Ewha à Séoul dont la réaction est rapporté Capital.fr. Pour lui, « les affirmations de Pyongyang concernant un nouveau système d’armement ne sont pas la même chose qu’une démonstration crédible de ses capacités ». Pendant que sur Tweeter, l’analyste américain Ankit Panda pense que l’allégation de test soit une « tentative de tromperie/opération psychologique ».
Cependant, Cheong Seong-chang, de l’Institut Sejong trouve cette affirmation « choquante » et pense que Séoul « pourrait répondre à une nouvelle arme aussi redoutable de la Corée du Nord qui (dit-elle) peut détruire complètement les principaux ports opérationnels du Sud ».
Les médias nord-coréens indiquent que , « depuis 2012, l’institut de recherche en sciences de la défense de la RPDC a mené le développement du système d’arme nucléaire d’attaque stratégique sous-marine sur la base d’un nouveau concept opérationnel, étudiant la guerre dans la nouvelle ère et définissant l’orientation du développement des capacités d’autodéfense pour surpasser la supériorité militaire et technique des forces d’agression impérialistes. »