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Le racisme dans tous ses états ! D’où vient la haine que voue l’arabe à l’homme noir ?

Le racisme dans tous ses états ! D’où vient la haine que voue l’arabe à l’homme noir ?

Nous poursuivons notre réflexion sur la Haine de l’Arabe envers l’homme Noir.  Cette fois-ci nous allons tenter de comprendre les motivations qui incitent l’Arabe à mépriser constamment l’homme Noir. C’est dans les « cités » de beaucoup de villes européennes que l’Arabe exprime librement ses frustrations et rêves inassouvis.

Les espaces scolaires et quartiers populaires sont des lieux bien indiqués pour réaliser des études d’ordre anthropologique social et culturel voire religieux de tels ou tels groupes sociaux.

En effet, les immigrés venus du monde entier forment des communautés qui se  distinguent par leurs accents d’élocution,  manières de s’habiller et de pratiquer leur religion. De toutes ces communautés celle des Arabes se distingue par sa propension à la violence.

 

 

Quiconque serait venu en Europe dans la décennie 1980 remarquerait une chose, c’est que le tissu social français a beaucoup changé. Le brouhaha parisien et les échos de sa banlieue semblent depuis quelques années de s’accommoder aux  vagues qui allaient et venaient s’écraser contre les klaxons intempestifs de son boulevard périphérique.

LE DECHIREMENTS DU TISSU SOCIAL FRANCAIS

Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les deux  » entités sonores  » semblent avoir conçu un mode d’expression basée sur les quintes de tensions et d’intentions criminogènes dont les malveillances auront pour tâche de réveiller de temps en temps l’attention des autorités de deux pôles d’attractions.

La construction du Stade de France semble avoir discrédité les fiertés parisiennes. Désormais les Parisiens et les banlieusards défendront ce patrimoine sportif et culturel français. Du coup, il devient malaisé de reprocher aux banlieusards de garder pour eux-mêmes les fiertés que suscite ce stade situé au-delà du périphérique.

Il avait suffit que les frères Kwashis fassent une descente meurtrière à la rédaction du Canard Enchaîné pour que les Parisiens sortent brutalement de leur sommeil et comprennent que leurs liens d’amitié avec les banlieusards, que favorisaient leurs fréquentations régulières au stade de France, n’étaient que illusoires.

Ce fut le début, me semble-t-il, d’une série de défiances qui allaient aboutir aux antagonismes socioculturels qui se sont révélés au fil des ans .

Entre-temps, la culture banlieusarde s’est créé ses propres codes. Le RAP est venu défier outrageusement les fiertés parisiennes caractérisées par la SAPE (Société d’Ambiance de Personnes Élégantes) caractéristique des Congolais.

 

 

Si le Rap était l’expression à partir de laquelle l’Arabe tentait de révéler ses frustrations, la Sape fut l’expression bien indiquée des Congolais de revendiquer leurs fiertés et élégance, malgré leurs difficultés d’intégration dans la société française qui avait conçu le  racisme systémique cent ans auparavant.

C’est a la fin de la décennie 1980 que les Arabes et les Congolais quittèrent définitivement Paris  pour s’installer en banlieue. Là-bas, la cohabitation dans les tours des HLM allait créer une culture dont on déplore les effets pervers jusqu’à présent. Cette proximité favorisa également des mariages de raison entre les Africains et les Arabes très réticents.

Cependant rares sont les Congolais qui ont épousé des Arabes. Les rappels des crimes perpétrés par les Arabes sur leurs ancêtres durant treize siècles dissuadent souvent les  jeunes Congolais d’épouser des filles arabes.

Les spécificités socioculturelles arabes sont tellement incompatibles avec la société congolaise que leurs amours tournent souvent en eau de boudin.

Elles ne franchissent pas les seuils de leurs Mairies. Les  parents leur révèlent très souvent la haine irrépressible de l’Arabe vis-à-vis de l’homme Noir.

 

 

AUX ORIGINES DE LA HAINE DE L’ARABE ENVERS L’HOMME NOIR

Il va falloir faire une plongée dans le passé lointain pour tenter d’exhumer les raisons ayant favorisé la présence de l’Arabe sur le sol de l’Afilika, Afrique et surtout de sa haine envers l’homme Noir.

En effet, la guerre en Syrie aura permis aux Congolais de saisir et comprendre l’identité arabe naguère très méconnue.

D’ailleurs quand on leur pose la question de savoir ce que c’est l’Arabe, ils répondent simplement que c’est un blanc au gros nez épaté parfois très long. Il porte de boubou et prie les fesses en l’air comme les « Ndingari » , Ouest-africains.

Il est belliqueux, il a les caractères des  » Bandibu, l’une des tributs du territoire Madimba, dans la province du Kongo Central. Ils n’hésitent pas à vous planquer un couteau au cours d’une dispute.

Cette réponse est suffisamment éclairante de la méconnaissance de ce nom et surtout de ce peuple chez les Congolais. D’ailleurs, ils ignorent l’origine de ce peuple qui s’est construit autour de l’islam, l’une des spiritualités étrangères dans la société congolaise.

C’est par snobisme que certains Congolais se convertissent maintenant à la religion musulmane. Ils ignorent tout de ce peuple qui se distingue jusqu’à présent par sa haine envers l’homme Noir.

Seul le livre très poignant du Prof. sénégalais Tidiane Ndiaye, LE GENOCIDE VOILÉ, Ed. Gallimard 2008, Folio, peut nous révéler les tenants et les aboutissants des spécificités socioculturelles toxiques du peuple arabe dans le temps et l’espace.

Je vous avoue tout de suite que ce livre m’a fait couler des larmes chaque fois que je le lisais. Je suis tellement sensible que je n’ai pas pu le terminer.

Les drames commis par les Arabes envers les Ouest-africains sont tellement ignobles que je ne cessais de verser des larmes. Je ne puis comprendre ce qui a pu pousser le Professeur Tidiane Ndiaye d’exhumer les horribles drames que  les Arabes ont perpétrés aux Ouest-africains durant treize siècles.

Sachez qu’ils castraient des populations entières ouest-africaines qu’ils avaient ensuite obligées de se convertir à l’islam.

Au moins 200 millions d’Africains furent exterminés. Tandis que les Occidentaux ont exterminé 800 millions d’Africains durant la période de ratissage des hommes et femmes des villages des côtes africaines pour les emmener de force en Europe et aux Amériques.

Sachez qu’il y eut 184 ports négriers en Europe, dont Nantes fut le plus grand. En 1769 l’argent de l’esclavage remonte de Nantes jusqu’en Angoulême.

Comme dans la province du Kivu,  les Arabes bénéficiaient de la complicité des Empereurs tels que

1 – Samory Touré (1834 – 1900), empereur du Wassoulou et esclagiste notoire.

2 –  Behanzin (1844 – 1906), dernier roi du royaume d’Abomey ( Dahomey), plus que complice, acteur.

 

 

Toutefois, il y eut quand même des Résistants tels que

1 – Chaka, roi des Zoulous.

2 – Cheick Ahmadou Bamba, résistant religieux

3 –  Mansa Kankan Moussa 1er, appelé le lion du Mali, roi du Mali, XlVeme siècle.

Incroyable, mais c’est vrai, jusqu’à présent, l’esclavage est toujours pratiqué en Mauritanie.

Naissance de l’esclavage et  d’islamisation des peuples ouest-africains

Comment les Arabes ont-ils fait la connaissance des Ouest-africains ? En effet, l’extraordinaire livre KUKIELE, 2018. Ed. Kocsis; écrit par le roi du Kongo, Tuzolana Sakibanza Ngiangalele sous la dictée de Nvulunsi KIMBANGU  nous révèle que ce sont les Nkongo qui ont vécu en Ngipiti, Égypte, cinq mille ans auparavant. Pas les Kamites. Ne dites plus jamais Kamite. Il faut bannir ce mot inventé de toutes pièces par des chercheurs illuminés occidentaux.

L’exode  de la première génération des Nkongo vers Mbanza Mpwenia ou Mbanza Velela, d’où elle était venue cinq mille ans auparavant, eut lieu en l’an 200(Av, J.C.) suite à la guerre de coalition menée par les Grecs et les Romains qui voulaient s’émanciper  des Nkongo.

Pour protéger son peuple bien aimé, AKONGO, Dieu de l’homme Noir, Nzambi ya Mpungu Tulendo omniprésent, omniscient et omnipotent, choisit le prophète Mbemba Zulu pour reconduire son peuple d’où il était venu cinq mille ans auparavant.

Ce dernier choisit la direction de l’Afrique de l’Est. Pendant l’exode quelques Nkongo restaient à chaque escale. Ils refusaient de poursuivre la route.

Ce sont eux qui ont créé tous les pays de l’Afrique orientale  Kenya, Tanzanie, Zambie, Mozambique et le Zimbabwe.

Parvenus en Afrique du Sud, ils montèrent  jusqu’à l’espace géographique appelé Mbanza Velela ou Mbanza Mpwenia, Ngola, Angola actuellement. C’est dans cet espace sacré où habitaient les Archanges descendus du ciel pour surveiller la terre, notamment cet espace sacré appelé Ngola, Angola aujourd’hui.

C’est également dans cet espace qu’avaient été envoyés vivre Ntangu ya Kongo, homme Noir,  représentant le Soleil et Ngonda ya Kongo, la femme noire, représentant la Lune, aussitôt après avoir été créés par AKONGO, Dieu de l’homme Noir, Nzambi ya Mpungu Tulendo omniprésent, omniscient et omnipotent à partir des laves du volcan Nyrakongo, au Kivu.

Tandis que la troisième et dernière génération des Nkongo avait accueilli les Israéliens qu’elle avait soumis. Ils vécurent ensemble pendant 420 ans. C’est la raisin pour laquelle certaines spécificités socioculturelles juives sont typiquement Kongolaises.

La troisième et dernière génération des Nkongo est sortie précipitamment de Ngipiti, Egypte, grâce aux conseils de Ramsès très proche des Nkongo.

Il était allé avertir leurs patriarches Ne Wundenvukila et Ne Tombangadio pour qu’ils sortent de Ngipiti, Egypte avant les premiers chants de coqs au risque d’être frappés de la malédiction destinée au peuple d’Israël.

Leurs patriarches prirent la direction de l’Afrique de l’Ouest. Ils se dispersèrent au nord de l’Afrique.

Ils créèrent au fil des ans des pays tels que Mali, Nigeria, Guinee, Benin, Togo, Cameroun, Mauritanie Côte-D’ivoire, ..ect..

 

 

Bakht, le traité qui scella le sort des Ouest-africains

C’est en 652 ( Ap. J.C.) que le sort de la dernière génération des Nkongo nés en Ngipiti, Égypte,  bascula. Certains parmi eux portent des genes des Éthiopiens, notamment les femmes claires de peau.

Les Arabes sont venus les attaquer. Ils repoussèrent une première fois.

Les Arabes revinrent dix ans plus tard avec une grande armée des Amr.  Ils finirent par gagner la bataille  contre les  peuples sortis de Ngipiti, Egypte, cinq siècles  plus auparavant.

Ayant l’ame et l’esprit sanguinaires, les Arabes se mirent à leur mener la vie dure.  Ne sachant comment assurer la paix et  arrêter les meurtres incessants que subissait son peuple, le roi de la Nubie signa le traité de paix, connu sous levnom de BAKHT, avec l’émir Abdallah Ben Said.

Le Soudan devait envoyer chaque année à l’imam des Musulmans 360 esclaves de deux sexes et exempts de défauts choisis parmi les meilleurs du pays » , révèle le prof. Tidiane Ndiaye dans son bouleversant livre LE GENOCIDE VOILÉ.

En divisant le Soudan en deux parties, le nord pour les Arabes et le sud pour les Noirs africains, l’ONU croyait avoir définitivement résolu  les conflits fourmillant dans ce vaste pays. Son incapacité à résoudre les conflits armés dans ce jeune pays est écœurante.

Les crimes épouvantables dont les Soudanais sont victimes de la part des Arabes ne sont donc que le prolongement de ceux que vécurent leurs ancêtres pendant treize siècles.

 

Les raisons du mépris de l’Arabe

L’analyse des éléments d’ordre ethnologique et anthropologique social, culturel et religieux suffit pour nous éclairer sur les raisons pour lesquelles l’Arabe méprise l’homme Noir. Les drames innommables que les Magrebins font subir aux émigrants  Ouest-africains qu’ils appréhendent aux frontières de leurs pays prouvent ouvertement que la haine que voue l’Arabe envers l’homme Noir n’a pas vraiment tari.

(Lire Dossier dans ÉCHOS DES TROPIQUES Magazine ,n° 34, Janvier 2018. ( p. 30 – 33 )

Cependant le temps est très proche où les peuples qui avaient eu coutume de mépriser les Nkongo, peuples bénis de Dieu AKONGO,Nzambi ya Mpungu Tulendo omniprésent, omniscient et omnipotent,  propriétaires et légataires de cette terre payeront de leurs crimes abominables perpétrés depuis les temps immémoriaux envers les Nkongo, kongolais.

Dès qu’ils auront recouvré leur pouvoir spirituel perdu, et acquis leur indépendance matérielle, ils utiliseront les 3/4 d’intelligence et des capacités créatrices qui leur sont destinés pour disqualifier et esclavagiser, à nouveau, les autres peuples comme ce fut le cas en Ngipiti, Égypte, 7 mille ans auparavant.

 

Par MBAMBA TOKO W.

 Editeur-Directeur de Publication de Echos des Tropiques Magazine

 

 

 

 

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