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Infrastructures portuaires au Cameroun : Atok affine les contours de son port sec

Infrastructures portuaires : Atok affine les contours de son port sec

Un mémorandum d’entente a récemment été signé entre l’équipe du projet du centre international routier d’Atok et l’exécutif communal de la municipalité de cet arrondissement situé à mi-parcours du tronçon Douala-Ndjamena.

© Afrique54.net – Incontestablement Atok va donc se doter d’une infrastructure portuaire. Du moins, si l’on s’en tient à la rencontre du 16 juillet 2020, dans la ville de Yaoundé, entre l’équipe du projet de construction du Centre International Routier d’Atok (CIRAT) et le maire de la commune de cette localité. Rencontre qui a débouché droit sur la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux parties. Les tractations amorcées ainsi depuis un peu plus de 24 mois, ont donc aboutis à la formalisation d’un accord.

« Cette convention tombe a point nomme puisque la commune d’Atok est lancée depuis notre arrivée a la tête de cet exécutif dans la recherche de partenaires. Nous avons une localité ou il pas beaucoup d’investisseurs, il y a pas beaucoup d’entreprise, donc si un éléphant blanc comme ce projet s’installe, c’est une chance pour Atok », a fait savoir Jean Yves Back, Maire de la Commune d’Atok.

«Le choix d’Atok est lié au fait que nous voulons bénéficier de son positionnement géographique entre le Tchad. Désengorger les ports, créer les emplois pour la jeunesse de la région de l’Est. Bref, pour résoudre un problème de développement d’une région fortement enclavée », a fait savoir le Président du Comité de Coordination du CIRAT.

Ledit Mémorandum d’Entente fixe le cadre de la coopération entre les Parties et détermine les conditions et les modalités d’action que celles-ci mèneront en collaboration pour atteindre leur objectif commun. Lequel envisage entre autre de créer la toute première ville intégrée du Cameroun, tout en se positionnant comme une réponse claire aux nombreux épineux problèmes que connaissent les villes portuaires camerounaises.

« Vous savez lorsqu’un camion quitte Kousseri et qu’il dois aller transporter des marchandises à Douala pour ramener a Maroua. Le carburant de Douala pour Atok est exactement son bénéfice s’il s’arrêtait simplement à Atok et qu’il trouvait qu’il y avait un dépôt des marchandises à transporter. Même chose pour les autres opérations », a fait savoir Mbida Ndoumbe, Secrétaire Générale du groupement des transporteurs terrestres du Cameroun.

Dans un rapport rendu public en 2014, l’Autorité portuaire nationale (Apn) faisait remarquer que «Le port de Douala a été conçu pour accueillir un trafic de 10.000.000 de tonnes. Le trafic actuel étant de plus de ce volume, le port se trouve donc mécaniquement en sous-capacité».

C’est donc pour décongestionner les Port de Douala et Kribi, que l’idée de créer des ports secs à travers le pays, dont celui d’Atok a germé. Rappelons qu’un port sec, par définition est un terminal intermodal directement connecté par route ou par chemin de fer à un port maritime, et fonctionnant comme un centre de transbordement de cargaisons maritimes vers des destinations à l’intérieur des terres. Il s’agit donc d’un outil stratégique dans la chaîne logistique.

 

©Thierry Eba ►Afrique54.net [Afrique]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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