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RDC : la ville de Goma occupée en crise, les humanitaires craignent la flambée des épidémies

►►La ville de Goma occupée est en crise alors que les humanitaires luttent contre le risque d’épidémies tout en fournissant de l’assistance, a déclaré mercredi une responsable onusienne à Goma, en République démocratique du Congo (RDC).

NEW YORK (Nations Unies)- La ville de Goma occupée est en crise alors que les humanitaires luttent contre le risque d’épidémies tout en fournissant de l’assistance, a déclaré mercredi une responsable onusienne à Goma, en République démocratique du Congo (RDC).

« A Goma, nous restons sous occupation; la situation est encore très volatile, avec un risque persistant d’escalade », a noté Vivian van de Perre, représentante spéciale adjointe du secrétaire général de l’ONU, lors d’une visioconférence avec les journalistes.

 

 

 

Elle a souligné que les rebelles du M23 et les Forces rwandaises de défense (FRD) continuaient de consolider leur contrôle sur Goma et la plupart des territoires de la province du Nord-Kivu précédemment saisis par le groupe armé.

« Toutes les routes de sortie de Goma sont sous leur contrôle, et l’aéroport, aussi sous le contrôle du M23, est fermé », a indiqué Mme van de Perre. « L’escalade de la violence a conduit à d’immenses souffrances humaines, à des déplacements et à une crise humanitaire croissante ».

Selon Mme van de Perre, la mission de l’ONU en RDC, connue sous le nom de MONUSCO, opère également dans un environnement très difficile. Ses principaux sites dans ce centre régional sont submergés par du personnel de l’ONU ainsi que des Congolais cherchant refuge. Les installations de l’ONU n’étaient ni conçues ni dotées de ressources pour des hébergements à grande échelle et de longue durée.

Elle a ajouté que la pression sur les ressources essentielles — telles que l’eau, la nourriture, l’assainissement et les abris — ne cessaient de croître.

« Malgré ces obstacles, la MONUSCO continue de protéger le personnel de l’ONU et d’abriter les populations vulnérables conformément au droit humanitaire international », a poursuivi Mme van de Perre. « Le personnel international et national non essentiel de l’ONU a été relocalisé, tandis que le personnel essentiel de la MONUSCO et les humanitaires restent pour assurer la protection et l’aide ».

 

 

 

Elle a fait part que selon la dernière évaluation de l’équipe de l’ONU dans le pays, environ 2.000 corps ont été retrouvés dans les rues, tandis que plus de 900 autres corps sont dans les morgues. Parallèlement, de nombreux cadavres en décomposition n’ont pas encore été récupérés. En plus des inquiétudes liées aux épidémies, les responsables s’inquiètent de l’éclatement de violences ethniques.

Mme van de Perre a affirmé que les sites pour les déplacés internes au nord de Goma ont été abandonnés. Les occupants ont emporté leurs effets personnels.

Elle ne savait pas si ces déplacés avaient été encouragés à partir, mais les sites ont été entièrement démantelés.

 

By Xinhua

 

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