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Fuite des produits ivoiriens vers les pays limitrophes :  Ce que l’Oia anacarde propose à l’Etat face au phénomène

Fuite des produits ivoiriens vers les pays limitrophes :  L’Oia anacarde propose   la création d’une brigade spéciale de lutte à l’Etat

Face à la recrudescence du phénomène de fuite des produits pérennes, et surtout l’anacarde vers les pays limitrophes, les acteurs du secteur recherchent des voies et moyens pour freiner l’hémorragie. Car, cette méthode frauduleuse affecte directement l’économie du pays.

 

Afrique54.net – A cet effet, Bêh Soro, président de l’Organisation interprofession agricole dédiée à la filière anacarde de Côte d’Ivoire (Oia anacarde) a décidé de faire des propositions de contre-attaque. « Nous souhaitons que l’Etat renforce le dispositif sécuritaire du régulateur par la mise en place d’une brigade spéciale de lutte contre la fuite de nos produits anacarde à l’image de celle de l’orpaillage. Cette brigade installée dans toutes les localités sensibles, devra s’appuyer sur les agents du régulateur et les acteurs eux-mêmes. Je profite donc de cette occasion pour lancer un vibrant appel à tous les acteurs à la stricte observation des règles de commercialisation fixées par le régulateur », dixit Bêh Soro.

Faut-il le rappeler, ce dernier ne compte pas jouer avec la gestion de sa structure au cours de son mandat. Il ambitionne de faire grimper la production à travers son savoir-faire. « Nos différentes missions sont multiples, mais on retient quelques-unes essentiellement que sont : la cohésion entre les acteurs du secteur, l’assainissement sur la chaîne de commercialisation depuis le producteur, jusqu’au transformateur. On a aussi l’augmentation des capacités d’exploitation de tous les acteurs et surtout les nationaux, de sorte à leur permettre une pérennité de leurs activités », ambitionne le président Bêh Soro.

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Afin de redorer le blason de cette faîtière naissante, il a décidé de valoriser la chaîne des valeurs à chaque niveau. C’est-à-dire la mise en place d’un système visant à améliorer les conditions de vie des producteurs, l’observation des bonnes pratiques agricoles, la proposition de produits de qualité aux acheteurs et aux exportateurs pour développer leur activités, tout en préservant ou améliorant le label Ivoire existant.

 

Bêh Soro, président de l’Organisation interprofession agricole dédiée à la filière anacarde de Côte d’Ivoire (Oia anacarde) – Crédit photo : Afrique54.net

 

Selon lui, la filière anacarde compte plus de 450.000 producteurs avec une production de plus de 1 million de tonne en 2021. Un chiffre qui maintient la Côte d’Ivoire au rang de 1er producteur mondial. A cet effet, Bêh Soro compte rehausser le niveau cette année 2022. Parce que pour lui, les données vont plus grimper. Il a ainsi souhaité que la transformation qui s’inscrit dans le projet de l’Etat soit une chaîne de valeurs pour que les acteurs majeurs que sont les producteurs soient les premiers bénéficiaires. Ce qui fait partie des enjeux.

 

By Afrique54. ► Stéphane Beti, depuis la côte d’Ivoire

 


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