►►Environ 237.000 personnes ont été déplacées depuis le début de l’année par les combats dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), qui figure parmi les pays comptant le plus de déplacés au monde, a déclaré vendredi le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
KINSHASA– Environ 237.000 personnes ont été déplacées depuis le début de l’année par les combats dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), qui figure parmi les pays comptant le plus de déplacés au monde, a déclaré vendredi le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Les affrontements croissants entre des groupes armés non étatiques et l’armée congolaise dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu (est), qui abritent déjà 4,6 millions de déplacés, aggravent l’une des crises humanitaires les plus alarmantes, mais sous-rapportées au monde, a déploré Eujin Byun, porte-parole du HCR, lors d’une conférence de presse.
Du 1er au 6 janvier, des combats intenses dans les territoires de Masisi et Lubero, dans la province du Nord-Kivu, ont forcé environ 150.000 personnes à fuir leur foyer, tandis que 84.000 autres ont été déplacées dans le territoire de Fizi, au Sud-Kivu, a indiqué l’agence onusienne, soulignant que les civils dans ces régions subissaient des bombardements indiscriminés.
Lors du Conseil des ministres présidé mercredi par le président Félix Tshisekedi, le gouvernement a annoncé que l’armée avait repris plusieurs localités stratégiques dans l’est du pays, jadis occupées par la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23).
« Les forces armées de la RDC restent déterminées sur tous les fronts à rétablir la sécurité, récupérer les zones perdues et restaurer l’intégrité territoriale de la RDC », avait déclaré mercredi soir le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, en donnant le compte rendu du Conseil des ministres.
By Xinhua